Il faut être illuminé de l'intérieur pour éclairer à l'extérieur.
- FG
31 décembre 2018, Paris.
Des images défilent à une grande vitesse vers le haut sur l'écran de mon compagnon de soirée, le smartphone.
« Ravie de t’avoir parmi mes amis », « tu es la plus belle rencontre de l’année » et « Meilleurs vœux » l'inondent.
C'est beau de recevoir tous ses messages et de passer le réveillon dans la plus belle capitale du monde.
Mais, ce soir-là, il manquait quelque chose.
C’est certainement ce qui a poussé d’annuler son arrivée, sans prévenir… comme si aucun moyen de communication fonctionnait à cause d’une surcharge énergétique.
Ma mémoire faisait symphonie :
-Tu seras toujours seule, n’oublie pas.
-Tout s’achète jeune demoiselle, un jour ou un autre... tout fini par céder.
*Réveille-toi, il n’est pas encore minuit.
**Elle a dit jusqu’à 8 comprimes le docteur…
***Elle a aussi dit qu’il ne serait jamais vraiment là, c’est pour ça que je méritais de bien dormir.
Si les murs avaient une mémoire,
Les miens pourraient marquer l’histoire avec uniquement cette nuit-là.
Tout est jaune,
Je regarde mon écran,
-Tu seras toujours seule, toujours, toujours.
***La haine ne triomphera jamais !
C’est tellement fort, je sens la connexion, je le vois.
C’est avec cette image que ma dernière pensée résonne.
« La haine ne triomphera jamais »- HB
